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Le Repaire du Petit Ver

Un peu de tout et de rien. En fonction de mon humeur, vous trouverez des textes sur le cinéma, les bandes dessinées, les jeux vidéos, les livres, ma vie (si j'ai quelque chose d'intéressant à dire), mes coups de gueule... Parfois même rien si je n'ai pas envie.

Le Repaire du Petit Ver

Red Dead Revolver sur Xbox

C'est en accompagnant cet après-midi mon petit frère à Auchan pour choisir un jeu pour sa GameBoy Advance (il a pris Zelda: The Minish Cap ; c'est qu'il a bon goût ce petit ! ^-^) que je suis tombé sur Red Dead Revolver à 5€99 (en plus, ils en avaient des caisses !) Sorti il y a un peu plus de deux ans, ce jeu est une très bonne surprise qui plus est, immanquable à ce prix-là... Pour ceux qui ne connaissent pas, j'ai ressorti des cartons un test que j'en avais réalisé pour le site Xbox-mag.net.

Amoureux du cinéma de Sergio Leone, drogués du jeu d’acteur monolythique de Clint Eastwood, mélomanes amateurs des musiques reconnaissables entre mille d’Ennio Morricone, nettoyez votre pad et enfourchez votre Xbox (hum, j’en fais peut-être un peu trop, là…) car Red Dead Revolver arrive. Rares sont les jeux qui ont pris cadre dans l’ancien Far West des cow-boys et des indiens. Et plus rares encore sont ceux qui s’en sont tirés avec les honneurs. Sorti d’un ‘development hell’ (terme repris au cinéma qui correspond à merveille ici), Red Dead Revolver mérite-t-il sa place au panthéon des jeux de cow-boys ?

Chasseur de primes cherche contrat...

Souvenez-vous : c’était il y a quelques années de cela. Capcom présentait fièrement son nouveau projet, Red Dead Revolver. Les images alléchantes à l’époque avaient fait très vite le tour du net faisant se délier les langues et courir les pronostics et supputations de joueurs fébriles. Il faut dire que Capcom n’est rien de moins que l’éditeur des Devil May Cry, Viewtiful Joe et autre Onimusha. Malheureusement, environ un an plus tard, l’éditeur japonais annonçait, faute de revenus suffisants, l’arrêt de plusieurs projets dont celui-ci. Resté quelques temps en suspens, Red Dead Revolver fut rapidement racheté par Rockstar Games qui avait décelé assez de potentiel dans le titre pour y retrouver son compte. Bien leur en a pris car même si Rockstar possède une réputation moins impressionnante auprès des joueurs, ils ont tout de même réussi à remettre sur pied un très bon titre qui constitue une des meilleures surprises de cette année (pour l’instant en tout cas…)
L’histoire est assez classique pour un western. Le jeune Red a le malheur de voir périr ses parents (sa mère, d’origine indienne et son père, un cow-boy pure souche) sous ses yeux. Dans la confusion, il réussira à blesser grièvement le chef des agresseurs mais récoltera lui aussi une blessure à la main. Après cette courte introduction sous forme de prologue, on rentre dans le vif du sujet. Red a grandi et est devenu un redoutable chasseur de primes. C’est en sauvant la vie d’un shérif blessé par un hors-la-loi qu’il va arriver dans une ville dans laquelle le représentant de l’ordre a bien du mal à le faire respecter. Les avis de recherche s’entassent sur son bureau et l’arrivée de Red va lui permettre de faire le ménage. Ce sera également l’occasion pour ce dernier de découvrir ce qui se cache derrière la mort de ses parents… Bref, une vengeance, des règlements de comptes et un shérif dépassé par les évènements : tous les éléments d’un western dans la plus pure tradition sont là.

I’m a poor not so lonesome gardien de vaches…

Tout d’abord, pour parler correctement de Red Dead Revolver, il faut en premier lieu parler de l’ambiance qui s’en dégage. La musique qu’on croirait tirée d’un bon vieux western spaghetti est du plus bel effet et la mise en scène n’est pas en reste : le ton légèrement sépia de l’image et les fausses rayures et autres défauts volontairement rajoutés lors des cinématiques contribuent à faire de l’ambiance un modèle du genre. Les personnages que vous croiserez auront également tous leur propre façon de parler dans le plus pur redneck-style. Bref, l’immersion est totale. Mais le mieux, c’est encore lors des duels : les deux adversaires se jaugent mutuellement à grands renforts de gros plans qui durent (mais pas trop : on est dans un jeu, pas dans un film !), les mains tremblent… Et quand l’affrontement est terminé et que la poudre a parlé, le perdant s’écroule dans des gerbes de sang et dans un superbe ralenti. Sergio Leone n’est vraiment pas très loin…
Vous voilà donc dans la peau de Red, un cow-boy peu bavard mais à la présence impressionnante. Vous verrez, le mode scénario est relativement linéaire (découpé par évènement) mais laisse la place à quelques surprises puisque certains personnages seront jouables le temps de quelques chapitres annexes dans lesquels on suit leur histoire. Ainsi, vous aurez l’occasion d’incarner un gentleman anglais, une riche propriétaire, un peau rouge, j’en passe et des meilleurs. Chacun a ses propres motivations qui feront qu’il mettra ou non des bâtons dans les roues du héros. Chacun aura ses propres caractéristiques qui en feront un personnage unique à bien des égards. Et bien sûr, chacun de ces personnages sera disponible dans les modes multijoueur (ainsi que la plupart des ennemis rencontrés, pour peu qu’on trouve le moyen de les débloquer).

Le jeu qui se finit plus vite que son ombre

L'aspect le plus intéressant de Red Dead Revolver est sans conteste sa maniabilité qui à de rares exceptions près a été parfaitement pensée. Le jeu est découpé en deux grandes phases. La première qui est aussi la plus importante est la phase d’action à pieds. Elle se joue grosso modo comme dans un Max Payne à la différence qu’ici, vous aurez aussi la possibilité, en pressant le bouton X de vous cacher derrière n’importe quel élément du décor assez gros pour vous cacher à la vue de vos ennemis. Idéal pour faire le ménage de loin à la carabine. Durant cette phase, vous aurez également la possibilité de déclencher le Dead Eye qui est le pouvoir spécial de Red. Ce mouvement ralentit le temps, toujours à la Max Payne mais cette fois-ci, vous devez viser les points où vous désirez tirer et le tir n’interviendra qu’à la fin du Dead Eye. L’autre phase concerne les duels qui se déroulent en trois temps : dégainer, viser et tirer. Enchaîner les trois correctement nécessite un certain timing mais une fois le truc pigé, ça passe tout seul. Finalement, la maniabilité est impeccable sauf lors de certaines scènes bien précises (comme la bagarre du saloon, tout bonnement insupportable !)
Au rayon des reproches, on citera les graphismes plutôt moches et vieillots (ça fait très Dreamcast…) et une difficulté vraiment peu relevée (à part les boss et encore, il suffit de deux ou trois essais pour comprendre la technique à adopter). Un autre des reproches qu’on pourrait faire au jeu concerne les environnements qui sont en général plutôt étriqués. Les niveaux se déroulent dans des endroits loin d’être vastes : une grand-rue de ville, un cimetière, un train… Bien que les niveaux soient assez nombreux, ils se finissent en une poignée de minutes, ce qui vous l’avouerez est franchement dommage. Heureusement, les bonus à débloquer sont présents en nombre : éléments de l’histoire, personnages supplémentaires pour le multi, environnements, armes… Il vous faudra probablement faire le tour du jeu plusieurs fois pour tout débloquer.

Alors que l’on attendait Red Dead Revolver avec de grosses apréhensions du fait de ses problèmes de développement, Rockstar Games réussit le pari de surprendre tout le monde avec un titre qui non seulement tire admirablement son épingle du jeu mais réussit l’exploit d’imposer une véritable ambiance et un héros charismatique. Après, le jeu n’est pas exempt de défauts (un peu trop facile, quelques phases de jeu frustrantes…) mais mérite amplement d’être découvert.

Ecrit par PetitVer, le Lundi 29 Août 2005, 18:50 dans la rubrique "Jeux Vidéo".

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