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Le Repaire du Petit Ver

Un peu de tout et de rien. En fonction de mon humeur, vous trouverez des textes sur le cinéma, les bandes dessinées, les jeux vidéos, les livres, ma vie (si j'ai quelque chose d'intéressant à dire), mes coups de gueule... Parfois même rien si je n'ai pas envie.

Le Repaire du Petit Ver

Les Eurockéennes de Belfort 2005

La grand-messe du rock édition 2005 vient donc à peine de se terminer. Comme toutes les années, ça a été épique. Bien qu'il n'y ait pas eu de grosse grosse tête d'affiche, ces 17èmes Eurockéennes de Belfort ont encore une fois été un grand moment. Petit récapitulatif...

Vendredi

Arrivés sur place vers deux heures, il a forcément fallu récupérer un pass camping, sorte de petit bracelet jaune fluo. En tout cas, bien que n'étant pas venu assister au festival depuis quelques années, mon pote et moi avons rapidement retrouvé nos marques : l'ambiance bonne enfant est toujours présente.

Une fois la tente montée, direction le site du festival. Malheureusement, il nous a fallu bien 45 minutes pour rentrer : avec le monde, la fouille des sacs et le contrôle des places sont assez fastidieux. Du coup, on a raté le premier concert de la journée, celui de Blumen. Dommage, ça avait l'air pas mal du tout... Par contre, pendant la queue, on a pu profiter de loin des notes qui nous parvenaient du chapiteau où jouait le groupe The Go! Team qui a délivré un rock sympa et plutôt funky. Une fois rentrés, nous sommes allés vers la loggia où passait Twaii, un groupe de pop-rock allemand. Si la musique était correcte, le mélange avec des paroles chantées dans la langue de Goethe donnait un résultat assez bizarre.

Après quelques chansons, nous avons préféré nous diriger vers la grande scène. Et là, très bonne surprise. Kaisers Orchestra, totalement inconnu chez nous, a réussi à convaincre tout le monde ou presque. Le groupe est Norvégien mais joue une musique chaleureuse et festive qui se rapproche parfois du ska voire de la musique gitane. La formation est peu ordinaire : en dehors des classiques guitares-batterie, elle se distingue par une contrebasse en lieu et place de la basse et un orgue (dont le joueur passe parfois à l'accordéon) De son côté, le chanteur charismatique faisait énormément participer le public et parlait plutôt bien français (en tout cas, mieux que je ne parle norvégien ^-^) Bref, un groupe efficace dont j'attends l'album avec curiosité (en septembre normalement d'après ce qu'ils ont dit)

Par curiosité, direction le chapiteau ensuite pour Bloc Party. Je ne connaissais pas le groupe (je n'écoute pas la radio et regarde très peu la télé ^-^) De ce côté-là, déception : les musiciens sont assez statiques et musicalement, si la batterie est bien mise en avant avec des rythmes entraînants, le reste est beaucoup trop classique. C'est du déjà entendu, du pop-rock anglais fade et sans grande imagination... Je ne suis au final pas resté plus de quelques chansons pour mieux me préparer à la suite...

Et la suite, c'était Queens of the Stone Age. Premier groupe vraiment attendu de ces Eurockéennes, je n'étais pas complètement fan de leurs albums mais en live, il s'agit d'un groupe proprement énorme. Leur son était en accord avec la musique : bien lourd comme il faut. Il n'a pas fallu longtemps pour que le devant de la grande scène se transforme en gigantesque pogo. J'y ai d'ailleurs perdu mes lunettes mais je les ai récupérées dans un tel état que j'ai été obligé de finir le festival avec mes lunettes de soleil ^-^ Maintenant, ça va mieux : je suis passé chez l'opticien pour les faire rafistoler... Pour en revenir au concert, il s'agissait sans doute d'un des meilleurs de cette édition.

Arrêt suivant : Taf, un groupe de hardcore français énergique mais sympa sans plus. C'est du bourrin de chez bourrin sous influence mais sans subtilité. Bref, on regarde tout en se restaurant tranquillement...

Retour sur la grande scène en avance pour ne pas rater l'évènement de la journée : Nine Inch Nails. Que rajouter ici que je n'ai pas déjà dit sur leur concert au Zénith de Paris ? La setlist a été légèrement réduite, festival oblige mais est restée tout aussi efficace. On a d'ailleurs enfin eu droit à une version entière de Something I Can Never Have. Trent Reznor est toujours une bête de scène et le groupe a parfaitement géré le show. Vraiment rien à redire encore une fois. On en ressort époustouflé devant tant de maîtrise. Du grand art !

Fin de la première journée de festival avec les Chemical Brothers. Leur musique est franchement sympa mais le groupe n'échappe pas aux travers relatifs à la plupart des groupes de techno : le spectacle était surtout sur les écrans à tel point que le groupe n'aurait pas été là, personne n'aurait vu la différence. Le manque de spontanéité de ce genre musical a été compensé par une sacrée ambiance dans le public. C'est simple, on se serait cru en boîte de nuit, le plein air et la pluie légère en plus...

Après ça, forcément, dodo, même si ce n'est pas facile de dormir au camping, vu qu'il y a toujours du bordel, là-bas...

Samedi

Réveil en douceur pour le deuxième jour du festival : l'ouverture des portes n'est qu'à 16 heures et la pluie légère qui est tombée toute la nuit ou presque a apporté une fraîcheur bienvenue.

On commence ce jour-là par Cake dont le chanteur est entré sur scène plutôt énervé et pour cause, Air France a semble-t-il égaré sa guitare. Le groupe est donc contraint à jouer avec le classique trio guitare-basse-batterie. Cake jouera tout de même un concert de qualité non sans conspuer Air France toutes les deux chansons ^-^ Leur rock folk limite country parfois était en tout cas bien sympathique, à écouter assis tranquillement dans l'herbe au soleil (ce qu'on a fait, le soleil en moins...)

Petit passage rapide à la plage pour voir Mastodon qui a laissé la même impression mitigée que lors de la première partie qu'ils ont assuré en ouverture du concert Machine Head-Slayer-Slipknot à la fin de l'année dernière : du métal super classique qui n'arrive pas à se démarquer du lot. S'inspirant à fond de Machine Head et de Slayer, justement, ils sont encore bien loin de leurs modèles... Anecdotique.

Par curiosité, on se tourne ensuite vers le chapiteau où s'est produit eths, groupe de métal marseillais et grosse surprise de la journée. Alors que je n'ai jamais été très convaincu par leurs albums (que j'ai, il est vrai, survolés), sur scène, ils n'ont strictement rien à envier aux ténors du genre niveau prestation scénique et interprétation. Malgré sa petite taille, la chanteuse impressionne par son charisme et l'amplitude de son chant. Elle peut aussi bien s'arracher la voix façon death metal que chanter. Malheureusement, entre ces deux extrêmes, elle ne possède pas vraiment de façon de chanter intermédiaire. Ça viendra probablement...

Sur la grande scène, c'est au tour de Ghinzu de faire son show. Déjà excellent sur album, le groupe se transcende littéralement en live. Malgré une coquille de la régie qui a lancé un jingle Europe 2 pendant un morceau plutôt calme, le concert a été formidable d'un bout à l'autre. Les musiciens n'ont pas hésité à changer de place suivant les morceaux et le chanteur a parfaitement mené son affaire... Ils ont même repris à leur manière mais toujours de façon impeccable l'intemporelle Blue Suede Shoes. Très bon concert.

Autre surprise de la journée (enfin en ce qui me concerne) : Cali, toujours sur la grande scène. Moi qui ne suis pas du tout chanson française, j'ai été impressionné par l'énergie communicative du chanteur. Il n'a pas arrêté de sauter dans tous les sens pendant son set et est même allé jusqu'à slammer dans le public. Il est allé jusqu'à la régie qui se situe quand même à une centaine de mètres de la scène et est redescendu de la même façon. Quand il est remonté sur la scène, il n'avait plus que son pantalon et les lambeaux de sa chemise... Bref, je n'écouterai toujours pas en CD mais si l'occasion m'est donnée de le revoir en concert, je n'hésiterai pas.

Pour finir la journée (enfin, soirée, là, parce qu'il était alors minuit 45), Garbage a investi la grande scène. Celle-ci était étonnamment dépouillée à l'extrême, à l'instar de la musique du groupe. Garbage a limité au maximum son utilisation des samples afin de revenir aux sources du rock : tous les sons ou presque étaient réalisés avec les instruments et heureusement, cela n'a strictement rien enlevé à leur musique. Au contraire, elle était plus directe mais toujours aussi entraînante. La chanteuse a fait de gros efforts pour s'exprimer en français et on sentait que l'ensemble du groupe était vraiment ravi d'être là ce soir-là...

Dimanche

Réveil très très tôt cette fois : le soleil est revenu et tape fort sur la tente si bien qu'à neuf heures, on était réveillés. Enfin, réveillés plus ou moins... On en profite pour prendre un petit déjeuner salvateur tout en discutant avec de mignonnes petites suisses. Enfin, c'est surtout elles qui faisaient la conversation vu l'état dans lequel j'étais... Après une sieste entre midi et deux, c'est sous un soleil écrasant (et ce sera comme ça jusqu'à la tombée de la nuit !) que l'on prend la direction du site pour cette ultime journée.

On a commencé par la plage avec un petit groupe strasbourgeois étonnant, Toxic Kiss qui aura été une vraie bonne surprise : le groupe distille un rock énergique parfois proche du punk et dont la particularité est d'utiliser en plus du chanteur, également guitariste, deux chanteuses aussi jolies que douées. Cette particularité notamment, participe à l'atmosphère particulière qui se dégage de leur musique. Un excellent groupe qui gagne à être connu : après un tour sur leur site, il semble qu'ils n'aient enregistré qu'un seul album, qui plus est auto-produit...

Sur la grande scène, c'est aux Killers d'enflammer les festivaliers. Ils délivreront un show efficace. Je ne connais pas spécialement leur musique mais c'était franchement sympathique.

Le Tigre s'est ensuite produit sous le chapiteau. Très bizarre, la musique de ces trois filles qui tournent régulièrement à chaque poste est carrément déroutante. Autant, parfois, leurs chansons possèdent une énergie punk réjouissante, autant, le reste du temps, on dirait de la j-pop calibrée par et pour des gamines de dix ans. D'autant plus que le groupe privilégie l'électro (à part la guitare, et encore pas toujours...) et les chorégraphies sur scène à un vrai groupe avec de vrais instruments. Du coup, leur musique manque de chaleur et lasse assez vite même si on peut y déceler certaines qualités...

Gros morceau encore une fois sur la grande scène : Mass Hysteria y remplace au pied levé les Sum 41 qui se sont désistés quelques semaines auparavant (le chanteur de Mass Hysteria est d'ailleurs arrivé sur scène en disant "salut, on est les Sum 41" ^-^) En tout cas, on n'y a certainement pas perdu au change : quoi que l'on puisse penser de Mass en album, on ne peut nier qu'ils sont juste monstrueux en live. Comme le set était relativement court, ils ont enchaîné les tubes. Le public s'est complètement lâché à tel point qu'on a soulevé un formidable nuage de poussière à sauter dans tous les sens comme des malades. C'est bien simple : à la fin du concert, ça avait été tellement énorme que le groupe s'est pris en photo avec le public. Grandiose !

Dernier concert de la journée pour moi : Sonic Youth encore sur la grande scène. Leur musique expérimentale et plutôt hermétique a fait fuir certains festivaliers tandis que les autres se partageaient entre curiosité pour les non initiés et bonheur total pour les fans. Les musiciens connaissent leurs instruments et ça se voit : ils les triturent pendant de longues minutes afin d'en tirer les sons les plus distordus qui soient. A tel point qu'on a l'impression qu'ils en oublient parfois le public... Très sympa mais très spécial aussi. Coup de gueule par contre à l'équipe technique (encore, après Ghinzu...) : le son des enceintes a été coupé pendant 30 bonnes secondes alors que le groupe avait apparemment toujours son retour son puisqu'ils continuaient à jouer...

Finalement, on a décollé après ce concert. Pas de Kraftwerk ni de Louise Attaque pour nous : d'une on n'est pas spécialement fans et de deux, ça nous a permis de rentrer à une heure décente. Comme mon pote bossait le lundi matin, on a pris la route dès que possible...

Au final, cette édition était aussi réussie qu'une autre et je ne peux que conseiller à quiconque n'ayant jamais vécu ça au moins une fois de le faire : l'ambiance est phénoménale et ça permet de découvrir plein de petits (enfin plus ou moins...) groupes. Bon, sur ce, je vous laisse : j'ai du sommeil à rattraper, moi... ^-^

Ecrit par PetitVer, le Mardi 5 Juillet 2005, 01:42 dans la rubrique "Musique".

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