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Le Repaire du Petit Ver

Un peu de tout et de rien. En fonction de mon humeur, vous trouverez des textes sur le cinéma, les bandes dessinées, les jeux vidéos, les livres, ma vie (si j'ai quelque chose d'intéressant à dire), mes coups de gueule... Parfois même rien si je n'ai pas envie.

Le Repaire du Petit Ver

A Dirty Shame de John Waters

Avec le temps, John Waters s’était plus ou moins assagi tout en restant malgré tout légèrement déviant. Aujourd’hui, avec A Dirty Shame, il fustige l’Amérique (et pas qu’elle si vous suivez mon regard…) bien pensante et psychorigide made in Bush et clame à sa façon qu’il vaut mieux faire l’amour que la guerre…

Sylvia est une employée de supérette tout ce qu’il y a de plus ordinaire à ceci près qu’elle n’a quasiment aucune vie sexuelle. Elle repousse régulièrement les avances de son mari et séquestre sa fille, strip-teaseuse et nymphomane notoire qui s’est fait augmenter les seins de manière exagérée. Le jour où elle reçoit un choc sur la tête, sa libido va s’emballer et elle va se rendre compte qu’elle n’est pas seule et qu’elle est entourée d’obsédés sexuels menés par Ray-Ray…

Méli-mélo sans queue (enfin, hum…) ni tête, A Dirty Shame aime les extrêmes : d’un côté, les pervers emmenés par un Ray-Ray aux pouvoirs sexuels étranges de l’autre, tous les frustrés psychorigides qui refusent de se laisser aller un minimum. Immense fourre-tout qui part dans tous les sens sans véritable scénario (plutôt un assemblage de scènes faites pour choquer les bien-pensants justement), le film est parfois un peu redondant dans son imagerie et ses dialogues ouvertement et volontairement vulgaires : tout ce qui ressemble de près ou de loin à un sexe (buissons, arbres, bouteilles…) est mis en scène dans ce sens et tous les synonymes y passent… Un peu lassant donc mais malgré tout, le film conserve d’excellents moments (l’idée d’illustrer les chocs reçus par chaque personnage, souvent inventifs et hilarants) et un caméo d’un habitué des apparitions savoureuses.

Le gros défaut du film tient surtout dans ses effets spéciaux cheap au possible (les images de synthèse sont laides à vomir et les divers trucs sont bien trop visibles) mais on pardonne vu le message du film franchement réjouissant : les extrêmes ne sont pas la solution mais à choisir, John Waters préfère sans hésitation le camp des libertins au camp des coincés. A méditer. Un film sympathique donc qui tient la route malgré quelques défauts et surtout qui change des films consensuels.

Ecrit par PetitVer, le Lundi 13 Juin 2005, 14:33 dans la rubrique "Cinéma & DVDs".

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